L’école de production May’Usinage se réinvente avec une nouvelle direction et ambitionne de sécuriser ses ressources financières

EN BREF Mégane Grassin devient la nouvelle directrice de May’Usinage. Succède à Anne-Sophie Roux, qui a initié la création de l’école. L’école forme des jeunes au CAP de conduite d’installation orienté usinage. Un premier pas pour attirer des jeunes vers des métiers de l’industrie. Actuellement majoritairement des garçons, peu d’initiatives pour attirer des filles. Objectif : allier besoins des jeunes et des entreprises. Recherche de financements et d’applications clients. Budget de fonctionnement fixé à 300 000 euros par an. Souhait d’augmenter le nombre d’élèves formés à dix ou douze par promotion. Commission de l’enseignement pour valider le CAP en mars prochain. Valeur du parc machines constitué en deux ans : 600 000 euros.

Dans le cadre d’une réinvention de son approche, l’école de production May’Usinage a récemment nommé une nouvelle directrice, Mégane Grassin. Elle reprend ainsi le flambeau d’Anne-Sophie Roux, en poursuivant l’objectif de sécuriser les ressources financières de l’établissement. La mission de la nouvelle direction consiste à aligner les besoins des étudiants avec ceux des entreprises locales, tout en veillant à augmenter les effectifs d’élèves pour améliorer la rentabilité. L’école aspire à étoffer son budget opérationnel, actuellement établi à 300 000 euros par an, en multipliant les commandes de clients et en créant des partenariats avec des entreprises.

Dans un contexte où l’industrie doit s’adapter aux enjeux contemporains, l’école de production May’Usinage fait évoluer sa structure. Avec la nomination de Mégane Grassin à la direction, l’établissement vise à renforcer sa place dans le paysage éducatif et économique. L’objectif est clair : allier formation de qualité pour les jeunes et réponse aux besoins des entreprises locales, tout en sécurisant ses ressources financières pour assurer sa pérennité.

Un changement de direction symbolique et prometteur

Depuis le 18 novembre, l’école de production a un nouveau leadership. Mégane Grassin, 28 ans, prend les rênes de l’établissement après le départ d’Anne-Sophie Roux, qui a été un pilier dans la création et le lancement de l’école. Sa mission sera de bâtir sur les fondations posées tout en apportant sa touche personnelle, notamment en matière d’engagement envers les jeunes. L’école propose une formation au CAP de conduite d’installation orienté usinage, une étape cruciale pour former les futurs professionnels de l’industrie. Ce changement vise également à attirer un public plus diversifié, notamment des jeunes filles, dans un domaine où leur représentation demeure faible.

Répondre aux défis de l’industrie

Le secteur industriel fait face à des difficultés de recrutement. L’école May’Usinage se doit donc de jouer un rôle clé pour préparer la nouvelle génération aux exigences du marché. Mégane Grassin, forte de sa précédente expérience en ressources humaines auprès d’industriels locaux tels que Thalès et le groupe AIM, comprend les attentes des entreprises. Elle s’emploie à faire le lien entre les compétences enseignées et les besoins réels du terrain, afin que les étudiants soient opérationnels à la sortie de leur formation.

Valoriser le savoir-faire et accroître les ressources

Pour assurer la viabilité de l’école, il sera essentiel d’augmenter le nombre de commandes des entreprises. Actuellement, seules six d’entre elles font appel à la May’Usinage en tant que sous-traitants. Mégane Grassin devra donc intensifier les efforts pour élargir ce réseau et attirer de nouveaux clients qui pourront bénéficier des compétences développées à l’école. Cela implique un accompagnement dans la compréhension des attentes des clients concernant la qualité des pièces et les délais.

Un budget à maintenir et à développer

Le budget annuel de l’école s’élève à 300 000 euros, une somme nécessaire pour son fonctionnement. Le président de l’UIMM Mayenne, Bruno Rigouin, souligne l’importance de diversifier les sources de financement. L’État, la région des Pays de la Loire, ainsi que les entreprises doivent continuer à soutenir ce projet. La prochaine visite d’une commission de l’enseignement, prévue en mars, sera cruciale. Elle déterminera si le CAP de l’école recevra la validation nécessaire pour garantir des financements durables.

Une aventure collective pour l’avenir

Le défi pour May’Usinage ne se limite pas à la simple gestion de ses ressources. En effet, l’école se veut également un lieu d’apprentissage où les jeunes prennent conscience qu’ils intègrent une chaîne de valeur au service de l’industrie locale. Si l’Éducation nationale veut soutenir la formation, il est vital que ce soutien soit cohérent et réactif. Alors que l’école a déjà investi dans un parc de machines d’une valeur de 600 000 euros, chaque nouvel achat ou rénovation représente un investissement dans l’avenir qui doit être justifié par une rentabilité et une demande précises.

L’école de production May’Usinage ambitionne de s’ancrer solidement dans le paysage éducatif et économique, avec la ferme intention de faire briller ses jeunes talents et répondre aux défis du secteur industriel.

L’école de production May’Usinage se réinvente et renforce ses ambitions financières

Depuis sa création, l’école de production May’Usinage s’est engagée à former des jeunes aux métiers de l’usinage et à répondre aux défis de l’industrie. Aujourd’hui, avec l’arrivée de Mégane Grassin à la direction, l’établissement se tourne vers un nouvel avenir. La nouvelle directrice, forte de son expérience dans le secteur, a pour mission de dynamiser la formation et d’élargir les opportunités offertes aux élèves, tout en bâtissant une structure qui garantisse sa pérennité.

Un des axes stratégiques essentiels de cette réinvention est la sécurisation des ressources financières de l’école. Le budget de fonctionnement, qui s’élève à 300 000 euros par an, dépend en grande partie des commandes des entreprises locales et des financements publics. En optimisant les relations avec le tissu économique, la direction souhaite augmenter le nombre de commandes reçues et garantir des conditions favorables aux élèves en termes de matériel et de formation.

En parallèle, l’école ambitionne d’accroître ses effectifs dans les promotions à venir, en visant une augmentation significative du nombre d’élèves à former. Cela pourrait non seulement renforcer l’effectif des jeunes en formation, mais également attirer de nouveaux partenaires et clients. Avec des initiatives telles que la Semaine de l’industrie, May’Usinage mise sur une meilleure visibilité et un engagement plus fort de la communauté locale.

La candidacy incertaine de jeunes filles dans un domaine traditionnellement masculin reste un défi. La direction espère, grâce à cette nouvelle dynamique, inspirer davantage de femmes à rejoindre les rangs des futurs professionnels de l’usinage, indispensable à la modernisation du secteur industriel.

FAQ sur l’école de production May’Usinage

Quelle est la nouveauté concernant l’école de production May’Usinage ? L’école a récemment changé de direction, avec Mégane Grassin prenant les rênes depuis le 18 novembre.
Quel est l’objectif principal de la nouvelle direction ? L’objectif principal est de sécuriser les ressources financières de l’école afin d’assurer sa pérennité.
Combien d’élèves sont actuellement formés à May’Usinage ? Actuellement, l’école accueille 10 élèves en CAP conducteur d’installation de production.
Quels types de partenaires financent l’école ? Le budget de fonctionnement de l’école est soutenu par l’État, la Région des Pays de la Loire et des entreprises locales.
Quel est le montant du budget annuel de l’école ? Le budget de fonctionnement de l’école s’élève à 300 000 euros par an.
Quelle formation est proposée à May’Usinage ? L’école propose une formation CAP de conduite d’installation orientée usinage, visant à former des jeunes aux métiers de l’industrie.
Comment l’école prévoit-elle d’augmenter sa visibilité ? Me Grassin entend renforcer la notoriété de l’école dans le paysage local pour attirer plus d’entreprises clientes.
Quel est le rapport entre la formation et les besoins des entreprises ? La direction actuelle s’efforcera d’allier les besoins des étudiants aux besoins des entreprises locales pour assurer des formations pertinentes.
Comment l’école envisage-t-elle d’augmenter le nombre d’élèves formés ? L’école prévoit d’augmenter les effectifs des promotions à dix ou douze élèves pour optimiser ses ressources.
Quels sont les défis auxquels l’école fait face ? L’école doit encore chercher des financements, des clients et s’assurer que la qualité des pièces produites soit homogène.