Comme les ouvriers des chaînes d’assemblage avant eux, de nombreux travailleurs privilégiés sentent poindre cette menace. Les machines vont-elles détruire nos emplois ? Faut-il dès maintenant se préparer à un monde où le travail se fera rare ?
Cette question n’est pas nouvelle.
Au XIXe siècle, au Royaume-Uni, les Luddites s’organisaient contre les machines à tisser qui menaçaient leurs emplois d’artisans. Ils sont devenus connus pour leurs actes de sabotage en protestation contre le chômage et la dégradation des conditions de travail provoqués par l’industrialisation.
Mais Daniel Susskind, économiste et professeur à Oxford, nous assure : Cette fois-ci, c’est différent.
Il nous faudra accepter l’idée que nous nous dirigeons vers un monde sans travail ou du moins un monde où il y aura de moins en moins de travail rémunéré.
Cependant, je ne suis pas convaincue que nous allions vers un monde avec moins de travail rémunéré. Aujourd’hui, les besoins de recrutement et les « pénuries » de travailleurs sont très élevés.
Le vieillissement de la population, le réchauffement climatique, les évolutions culturelles, la force de la négociation collective, le ralentissement du progrès technologique et la force des relations humaines sont autant d’angles morts dans l’analyse de Susskind.
Un monde sans travail, cela n’est pas pour demain, mais un monde plein de travailleurs pauvres, c’est une réalité d’aujourd’hui.
Il nous faudra donc imaginer une « politique du loisir » pour occuper les humains et leur donner sens et sentiment d’appartenance. Et surtout, il nous faudra faire en sorte, avec une fiscalité et des services publics efficaces, que tout le monde ait sa part du gâteau.
Chez AXIS 3D MECA, nous avons exploré une initiative audacieuse : la transition vers une semaine de travail de quatre jours.
La Genèse de l’Initiative
Face à la menace d’obsolescence et à l’évolution rapide de notre secteur, nous avons compris l’importance de rester à la pointe de l’innovation non seulement sur le plan technologique mais aussi organisationnel.
L’idée d’une semaine de quatre jours n’est pas simplement un ajustement de calendrier ; elle est le reflet de notre engagement envers une vision du travail plus humaine et durable.
Résultats et Réflexions
Quatre mois après l’implémentation, les résultats sont éloquents. Non seulement notre productivité s’est maintenue, mais nous avons observé une amélioration notable du bien-être de nos employés.
Moins de stress, une meilleure santé générale et plus de temps pour les loisirs et la famille : les retours sont unanimes.
Le passage à une semaine de quatre jours n’est qu’un exemple parmi d’autres de la façon dont nous pouvons remodeler l’avenir du travail pour le meilleur.
